Les habitants du futur quartier sont d'humeur à faire la fête. Avant même le début des travaux, un petit festival est organisé. Il est consacré à l'eau - ses mystères et ses prouesses - pour célébrer l'union des cultures, des idées, le rapprochement des différences sociales et des générations à travers l'art, la danse et la musique. Après avoir participé à la construction des bâtiments et des espaces publics, une sorte de résidence d'artistes et de scientifiques sera organisée dans les infrastructures publiques afin d'accueillir des personnes du monde entier pour partager autour du thème de l'eau.
La vie sociale quotidienne qui se déroule dans les nombreux espaces paysagers extérieurs, intégrant la nature et l'eau de manière résiliante, fait de ce quartier un modèle iconique d'éco-responsabilité et de communauté multiculturelle.
La libre circulation de l'eau et des personnes, rendue possible par la porosité des plans des bâtiments, permet à la vie de s'exprimer. Les danses et les histoires racontées par les anciens qui ont vécu dans des pays lointains uniront les habitants. Peu à peu, l'échange fraternel et le service s'installeront à côté de la monnaie commune. Les besoins primaires et secondaires peuvent être satisfaits sur place, ce qui contribue au faible impact écologique de la communauté. L'eau, en particulier, n'est pas un problème. Elle est abondante et les gens peuvent profiter de cette énergie vitale gratuite avec plaisir.
Cette communauté est un microcosme autosuffisant, relié de manière interdépendante aux autres quartiers, où les habitants vivront au rythme des fêtes et travailleront au service de leur communauté, où les briques des bâtiments raconteront aussi leur histoire, une histoire de temps.